Tu rêves d’être enceinte et de fonder une famille, mais malgré des rapports sexuels réguliers, la bonne nouvelle d’une grossesse tarde ? Ou elle se solde par une fausse-couche ?
Avant de penser infertilité, parcours PMA et FIV, lis ces quelques conseils et la marche à suivre pour un diagnostic médical.
Sache qu’aujourd’hui en France, un couple sur 4 éprouve des difficultés à concevoir (source OMS 2022). On parle d’infertilité lorsqu’un couple hétérosexuel n’a pas de grossesse aboutie après 12 mois de rapports sexuels non protégés. Elle est attribuée dans 30% des cas à la femme, 30% à l’homme, 30% aux deux partenaires. Pour les 10% restants les causes sont inconnues.
Ton âge (et celui de ton partenaire) jouent sur votre difficulté à procréer
Ta fertilité est à son maximum entre 25 et 30 ans. Dans cette tranche d’âge, on estime les chances de grossesse par cycle à 25%. Après 30 ans la fertilité commence à décliner pour atteindre 12% à 35 ans, et après 40 ans, les chances de grossesse ne sont plus que de 6%.
Le savoir te permettra sûrement de relativiser sur ces échecs répétés, et de te dire que rien n’est perdu !
Connaître la période de ton cycle où tu es vraiment fertile
Es-tu sûre que vos rapports ont lieu dans ta période de fertilité ?!
Si tu te bases sur le principe que tu ovules au 14ème jour de ton cycle, ou 14 jours avant la fin de ton cycle, ce n’est sûrement pas le cas !
Même si tu as des cycles très réguliers de 28 jours, cette règle n’est sûrement pas vraie chez toi. La phase post ovulatoire dure entre 11 et 16 jours, et l’ovulation ne se produit pas toujours au même moment du cycle.
Pour connaître la meilleure période pour avoir des rapports et favoriser une fécondation, il faut observer tes signes de fertilité, et notamment l’aspect de ta glaire cervicale.
Cette sécrétion émise au niveau du col de ton utérus est indispensable à une fécondation. Elle joue un vrai rôle auprès des spermatozoïdes. Elle les maintient en vie en attendant l’ovulation, les nourrit et les rend plus performants pour atteindre ton ovule au moment opportun.
En tant que conseillère en symptothermie, je peux t’aider à décoder ton cycle et à maximiser tes chances de tomber enceinte naturellement.
Tu peux prendre un rdv téléphonique gratuit et sans engagement pour qu’on en discute.
Arrêt récent de contraception hormonale ? ta fertilité n’est peut-être pas revenue
Si tu as décidé récemment d’arrêter ta contraception hormonale pour ce beau projet d’avoir un bébé, ton corps peut mettre un certain temps avant de reprendre des cycles normaux.
Certaines femmes retrouvent leurs cycles entre 6 à 12 mois après l’arrêt de la pilule !
Avoir des saignements ne signifie pas forcément que tu as eu une ovulation.
Dans ce cas également, je te conseille de te faire accompagner pour savoir si ta fertilité est revenue.
La symptothermie, par l’observation quotidienne des indicateurs de fertilité est un excellent outil pour savoir si tes ovulations ont repris.
Tu peux aussi consulter un.e naturopathe spécialisé.e dans les troubles féminins ou la fertilité.
Ton hygiène de vie a un impact sur ta fertilité
La consommation régulière d’alcool, de tabac, et de psychotropes altère considérablement la fertilité.
De même que le stress, qui entraîne une sécrétion de cortisol, nuit à la progestérone (l’hormone qui régit ta phase post ovulatoire) et donc aux chances que l’embryon réussisse à s’implanter dans ton utérus pour plusieurs mois !
Bien entendu, une alimentation faible en nutriments ne sera pas favorable non plus à une ovulation de qualité et donc à une fécondation.
Le manque d’activité sportive et les problèmes de sommeil jouent aussi sur nos taux d’hormones et impactent directement nos cycles !
Et pour finir, l’un des plus grands ennemis de notre fertilité, ce sont les perturbateurs endocriniens ! Ces substances qui interfèrent avec notre système hormonal sont invisibles mais partout autour de nous. Pour limiter ton exposition, évite les contenants en plastique pour ta nourriture ou tes boissons, la cuisson dans des ustensiles en teflon, les vêtements neufs, les meubles en contreplaqué, les cosmétiques conventionnels,…la liste est longue ! Mes conseils pour éviter les perturbateurs endocriniens sont dans cet article.
Réaliser les examens médicaux
Si toi ou ton compagnon avez 35 ans ou plus et que malgré les conseils de première intention ci-dessus vous n’arrivez pas à fonder une famille depuis plus de 6 mois, consultez pour creuser et éventuellement trouver les causes plus profondes de vos difficultés à concevoir.
Pour les couples de moins de 35 ans, il faut consulter après 12 mois de tentatives infructueuses.
Cette consultation se fait en couple chez un.e gynécologue.
Pour l’homme
Les examens de l’homme sont plus limités que chez la femme. À moins de problèmes d’érection ou de malformation anatomique, on se concentrera sur la qualité du sperme en réalisant un prélèvement.
Grâce à ce spermogramme, on étudiera :
- la quantité de sperme éjaculé
- le nombre de spermatozoïdes présents dans celui-ci
- leur vitalité et leur capacité à se déplacer en ligne droite
- leur “espérance de vie”
- leur morphologie
Le.a gynécologue réalisera également un examen visuel des parties génitales.
Pour la femme
En ce qui concerne les femmes, les causes d’infertilité peuvent être plus variées.
Elles peuvent résulter d’une malformation de l’utérus, d’une imperméabilité des trompes, de problèmes hormonaux, de pathologies (endométriose, fibromes, polypes, carcinomes,…), d’une mauvaise qualité de glaire cervicale,…
La consultation de base
Lorsque tu consultes pour des difficultés à tomber enceinte, le praticien réalisera en premier lieu une recherche d’explications à ces difficultés :
- antécédents d’IST ou pathologies ou chirurgies pouvant réduire la fertilité
- questionnaire familial et génétique sur les maladies chroniques ou les difficultés à concevoir chez les parents proches
- analyse du mode de vie (exposition à des substances chimiques, stress, tabagisme, addictions,…)
Puis iel procèdera à l’examen clinique (examen visuel du vagin, du col, palpation des organes, frottis,…).
Les examens complémentaires
Les autres examens complémentaires peuvent être :
- une hystérosalpingographie (pour vérifier si les trompes ne sont pas bouchées)
- échographie pelvienne
- prélèvements sanguins pour vérifier les taux d’hormones
- biopsie de l’endomètre
- caryotype à la recherche d’anomalies chromosomiques
- …
J’espère que ces quelques conseils t’aideront à y voir plus clair et à ne pas perdre espoir !
Des conseils en hygiène de vie et solutions par les plantes pour booster la fertilité arrivent bientôt dans un prochain article !